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  • : Je suis sage, je joue avec mes copines.
  • : Glory Hole : asociale, grande gueule impulsive au regard noir, elle n'aime pas les gens et ils le lui rendent bien. Patsy "see you in Aspen" : libraire bordélique et Riot grrl, elle est engagée dans des combats auxquels on y entend rien.
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scum scum scum


Glory Hole :

asociale, grande gueule impulsive au regard noir, elle n'aime pas les gens et ils le lui rendent bien.
Patsy : tombée pour la France.

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Ce blog parle certainement de toi. Ou pas....
Ce blog parle surtout pour ne rien dire...

18 novembre 2006 6 18 /11 /novembre /2006 11:19

Toute petite déjà, sa Maman fondait les plus grands espoirs en elle. C'était bien la seule et, la pauvre dut bientôt se rendre à l'évidence en l'envoyant au Prieuré. Là-bas, elle reçut une solide éducation morale dans une abbaye de soeurs trappistes. Peu de temps avant de prononcer ses voeux de silence et de chasteté, elle s’est enfui. Avec une soeur sous le bras, la bougresse. Et a tenté, durant les vingt-huit années de sa vie, à maîtriser quelques principes élémentaires, tels les pas de danse et la vie de couple.

Force est de constater que ce fut un échec.

Un jour Patsy m'a dit "tu verras, l'absurde, c'est ta vie d'avant en plus drôle".

Près de vingt-huit ans plus tard, elle continue son engagement dans la voie parallèle d'une domination absolue de l'absurde.

Quelques exemples à apprécier à leurs justes valeurs. Pats, killeuse du dancefloor et du non-sens !

- Je sais ma vie est une succession de petits événements de merde, mais je m'y rattache je les aime bien finalement.

- Ce week-end, ça va osciller entre très fatiguant ou très pourri, je sais pas trop quoi faire encore…

- On pourra faire une échelle de valeurs après, entre les nantaises et les mancelles, avec un pic d'horreur à Angers...

- On a beau dire, on peut pas picoler et faire bouillon de culture ... j'ai RIEN compris à ce que tu m'as dis ....

- Et tu penses à quoi, toi, quand tu baises ... moi à rien je crois, et ç'en est même effrayant à y penser.

- Je préfère me dire que je vais mourir à 30 ans parce qu'avec ce qu'on ingurgite tous les soirs, je veux pas me croiser à 40 ans ...

- Putain j'espère que t'es quand même plus marxiste que capitaliste parce que je vais moins prendre mon pied.

- Je t'assure, cette fille, elle avait un coté ... un profil ... de jambon…

- Quant à ta bagnole, je lance une fatwa contre ces termes barbares ... c'est quoi CC ....la Conductrice est Conne ? décapotable, change de ville je te dis, ils vont te coller de la rillette plein le volant ....

- J'ai dit que je faisais le repas du vendredi soir, un porc au curry, ouais, je le fais à l'avance comme ça je suis tranquille (et c'est meilleur) sauf que demain soir je suis pas là ... donc je dois le faire ce soir nécessairement ! Mais il va devenir gris comme le pape d'ici à vendredi soir non

- Non tu me manques! Hé ça va ! J'ai pas toujours les hormones qui remontent au cerveau !

- Ici c'est bizarre, chez moi il faisait beau, et... 2 arrêts de tram plus loin ... pfff tiens, une chape de brouillard! J'aurais mieux fait de rester chez moi.

- Je me sens mal j'ai rien prévu ce soir j'ai peur de me faire chier, y  a bien peau d'âne à la tv mais je l'ai déjà vu.

- Rassure-toi sweet, j'ai une énorme conscience professionnelle, mais tellement énorme qu'elle passe pas la porte de mon bureau, c'est ballot hein?!

:::!!!Happy birthday sweet!!!:::

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17 novembre 2006 5 17 /11 /novembre /2006 23:28
Pas besoin d'avoir des Yachts qui trimballent un peu partout ...*

ça n'a pas pourtant pas de bon sens cette histoire, 28 ans au service de la recherche et pourtant à la croisée de la IVe Dimension et la IVe Internationale de la loose survit une espèce de Pats.  qui d'années en années résiste au gel, aux tsunamis, à la canicule, aux sirènes des élections, au beaujolais, à la corrosion, à la vie de couple, aux pas de danse les plus élémentaires, à la naturalisation Helvète, aux talons hauts, au moral bas ... et 28 ans que je me supporte, ne me demandez pas comment je fais, c'est un mystère secret ... !


(*) Strip Tease Vol. 4, 5 et 6. Peut-être est-il là, le secret ...

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16 novembre 2006 4 16 /11 /novembre /2006 21:05

Loulou : Bon, finalement, toutes les filles sont des putes !

Glory : Absolument !

Loulou : Ca veut dire qu'il faut renoncer au grand amour...

Glory : Non, je dis simplement qu'un jour tu vas trouver ta pute à toi et que tu resteras avec elle. Mais en toute connaissance de cause.

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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 21:42

Camarades, Amis de tous bois et de tous bords militant pour la suppression de la loose,

Il est établi que ce bloody bastard de blog n'enregistre jamais de meilleur score d'audience que dans ses moments les plus ouvertement pornographiques. Or, depuis quelques mois, nous constatons une baisse, non pas de la fréquentation - et nous en profitons pour vous remercier de votre soutien toujours grandissant - mais du nombre de commentaires.

Fort heureusement, si 'google est notre ami' nous ramène toujours deci-delà quelques visites grâce à d'irréductibles "glory hole au mans" ou "mes copines ne sont pas sages", Camarades, Amis de tous bois et de tous bords militant pour la suppression de la loose, il reste beaucoup à faire pour rendre à notre programme sulfureux toute son obscénité et augmenter le nombre de nos électeurs.

C'est pourquoi je vous encourage, que dis-je, je vous engage :

Pornographisons-nous !

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14 novembre 2006 2 14 /11 /novembre /2006 20:20

À qui de droit, aux autorités compétentes, à dieu, sa femme et tutti quanti, j'exige que l'on me rende dans les plus brefs délais les deux dernières semaines de mon temps que j'ai passé à bosser comme un forçat. J'ai de gros moyens logistiques pour parvenir à mes fins et j'ai beaucoup moins à perdre que vous.
Sachez qu'à compter de ce soir, je prends le temps en otage et qu'à partir de demain j'exécuterai une minute par jour tant que ma revendication ne sera pas prise en compte et que mes deux semaines ne me seront pas rendues. Je ne transigerai d'aucune manière. Seuls seront acceptés en éventuelle monnaie d'échanges, apéros, resto...
Je vous conseille néanmoins de ne pas faire les imbéciles en faisant tourner la terre plus lentement ou un autre truc du genre, sinon je passe aux heures. Bloody bastards.
Préparez-vous à régler vos montres, je vous accorde une journée, après-demain sera le premier jour aux 1 209 600 secondes, le temps presse. Moi je vais préparer mon week-end.
Sur ce.
Cordialement.

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14 novembre 2006 2 14 /11 /novembre /2006 20:06

Aujourd'hui, j'ai travaillé sans savoir que c'était la Sainte Sidoine. Aucune lumière dans mon quotidien, aucun saint pour illuminer ma sombre journée de forçat. Si je l'avais su, tout eut été différent.

Si j'étais juriste, j'obligerais tous ceux qui m'ont caché tout ça à m'offrir une bière... ou deux.

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13 novembre 2006 1 13 /11 /novembre /2006 09:44
Nous sommes le lundi 13 Novembre 2006. Mais on pourrait être hier ou demain, ce serait la même chose. 
Vous souvenez-vous quand vous étiez gosse, quand vous aviez 11 ou 12 ans et que  vous pensiez à l'an 2000,  comme cela vous semblait loin, presqu'irréel ? A cet âge-là, on croyait encore ce que les grands nous racontaient, on pensait qu’on aurait tous des R14 volantes, on fantasmait devant Pause Café tout en essayant de jouer au couteau avec Zora la rousse, on croyait encore que Karen Cheryl avait inventé la disco, que Georges Marchais allait être président et que Mats Wilander était très vieux. A cette époque-là, on était loin de se douter que ça se passerait ainsi, que la vie n'était en fait qu'une série de (apo)névroses à soigner, de frigo à remplir et de choses à recommencer encore et encore, faire, défaire, refaire. Et là, maintenant tu te demandes où tu as merdé. Où et quand est-ce que ça a dérapé ? Car, en réalité, tu as été sage la plupart du temps, tu as emmené ta petite soeur à ses cours de danse, tu n'as jamais oublié de fabriquer le collier de pâtes pour la fête des mères, tu as appris tes déclinaisons de latin, tu as eu ton bac, tu t'es inscrit à la Fac, puis à l'Anpe, tu as trouvé quelques jobs mal payés mais toujours tu y as mis de la bonne volonté. N'est-ce pas ? Quelquefois en tout cas. Alors ... ? Où et quand est-ce que ça t'a échappé ?
Alors... le temps a passé. C'est tout. Et insidieusement on se retrouve là, le lundi 13 Novembre, moi à l'écrire, toi à le lire. Ce qui m'amène à cette réflexion inscrite dans toute chose, inexorable, bientôt on ne sera plus là du tout. Et oui... "à la fin... " point de suspension. « A la fin on meurt ».
Mais on n’y est pas. Pas tout à fait encore.
 
Alors voilà on passe le temps. On joue aux cons, avec nos copin(e)s ou avec le feu, on gueule un peu, puis on boit un coup et on finit par se marrer. Il est pas d’heure, dehors il fait déjà nuit, c’est l’hiver ou presque, on bosse demain mais on s’en fout. On commande une bière, puis deux, on les enchaîne sans plus les compter, déjà il est minuit, on discute, on mate les culs, on se raconte nos nuits sans sommeil, dans 4 ou 5 heures on devra se lever mais on n'a pas envie d'aller dormir. On s'en fout.
On sort pour oublier, pour ne pas penser, pour nous protéger surtout mais tu sais quoi, on peut bien faire nos branleurs, on peut pleurnicher parce qu’on s’emmerde au boulot, parce qu’on n’a jamais assez de thunes, parce qu’untel nous fait chier, parce qu’il ou elle n’est pas là et qu’il ou elle nous manque, parce que rien n’est sûr, rien n’est gagné et que ça fait chier, on peut bien se plaindre et trouver que rien n'est jamais vraiment assez bien, assez ceci assez cela, en vérité on est des sacrés veinards, des bastards de bienheureux, c'est vrai on est là, à cette table qu’on ne quitte plus, c’est la cinquième bière déjà, il fait bon, on est entre nous, on gueule, on râle, on prend des résolutions qu'on ne tient pas, on se moque de tout le monde et de nous en premier, on boit des coups et au final on est bien. 
Tu peux pleurer, tu sais, c’est pas grave, ce week-end je suis là, à nouveau là. On va aller boire des bières, on gueulera un peu plus fort et on dansera encore. On n'est pas encore mort et le deuil se fera malgré tout.
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11 novembre 2006 6 11 /11 /novembre /2006 15:30

Personne n’a jamais dit que « le bonheur devait être gai » ou si quelqu’un l’a dit, qu’on me l’amène sur-le-champ, j’ai deux mots à lui dire, histoire de lui faire passer l’envie de professer ses inepties impunément, à tort et à travers, petit simpliste à la con qu'il est.

Gai ou fluctuant, solaire ou plutôt intermittent, le plus important est que ce bloody bonheur arrive un jour et décide de s'installer dans le coin. Qu’il n'hésite pas à passer boire un verre. La notion de « développement durable » aurait bien du sens ici.

Jah Glory

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9 novembre 2006 4 09 /11 /novembre /2006 20:27

Comment peut-on aimer quelqu'un qu'on n'aime plus ? 

Comment peut-on être amoureux de quelqu'un qu'on n'aime pas ?

Comment est-ce possible ?

Comment peut-on être encore UN PEU amoureux ? Qu'est-ce que ça veut dire ?

Bien sûr, j'y pense encore par moment. Il est impossible d'oublier complètement une tranche de sa vie, de l'effacer d'un revers de main, avec désinvolture, nonchalance. Mais, à bien y réfléchir, ces instants où elle revient en moi, où elle se rappelle à ma mémoire, sont de plus en plus fugaces, de plus en plus rares. Ils vont et viennent au gré de la journée, arrivent à l'improviste la plupart du temps, surgissent d'on ne sait où, quand on ne s'y attend pas. Mais il n'y a plus dans ces va-et-vient cette légère brûlure qui avait l'habitude de remonter du fond du ventre jusqu'à la gorge, qui me serrait le coeur en faisant palpiter chacune des artères de mon corps.

Ne plus rien espérer, ni d'elle ni de cette histoire, ne plus rien attendre, ne plus l'attendre, ne plus y penser même, ni le matin en se levant ni le soir ni jamais ou seulement très rarement, par nostalgie, par hasard. Alors pourquoi sursauter encore dès qu'elle appelle, trembler quand elle propose un rendez-vous, être contrariée quand elle annule, dans la foulée et aussitôt se mettre à ressasser, des souvenirs qui rejaillissent, des émotions qui remontent. Des images, des couleurs, des odeurs plein la tête. Et des regrets entremêlés, de la colère aussi. De dépit ou de trop d'amour.

Voilà. C'est ce qu'il m'arrive. Je crois. Je ne sais pas. J'ai du mal à faire le tri. Je ne l'aime plus mais peut-être que j'en suis encore un peu amoureuse. Malgré moi. Tout au fond de moi. Ce serait bien caché à l'intérieur. Bien refoulé.

On ne s'est pas vu depuis trois mois. Quelques appels deci-delà. Pas mal d'engueulades. De nombreux malentendus. Des décisions non tenues, des promesses aussitôt oubliées. Je passe sur les détails parce que, comme vous l'imaginez bien, ça ne regarde que nous. Mais hier on s'est parlé au téléphone.

Et tout m'est revenu. A la figure. En plein coeur. En l'espace d'une seconde, revivre tout ce que j'avais cru oublier. Hésiter entre les plus mauvais et les plus beaux souvenirs, effacer ce jour où nous nous sommes si violemment disputées  pour le remplacer par cette nuit blanche où le temps s'est arrêté. S'arrêter finalement sur le meilleur et ne garder que lui.

Peut-être que cette histoire m'aura marquée plus que je ne l'aurais cru.

Peut-être que je l'aime seulement parce qu'au fond je suis fidèle à ce que j'ai aimé.

Et que je suis incapable d'oublier. Incapable de renoncer. Incapable de ne pas aimer.

Je ne sais pas. Comment savoir ? C'est un jeu de dupes. Qu'il est difficile de démmêler les sentiments, de faire le tri entre le vrai et le faux... le vrai du faux.

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6 novembre 2006 1 06 /11 /novembre /2006 20:36

L'autre fois, comme ça, pour rire, histoire d'essayer, on a échangé nos coeurs.

Tu as rapidement délaissé le mien, l'exposant aux intempéries, aux agressions de l'hiver. Dire qu'il était déjà un peu faiblard, de le laisser à l'air libre ne va pas l'arranger.... 

Mais moi j'ai gardé le tien. Il prend certes un peu de la place, il est même un peu lourd à porter mais, au fond, il est plein de surprises. Plus ou moins agréables cependant.

On a l'air malin maintenant, moi, gardant ce coeur qui ne m'appartient pas et toi, jonglant avec le mien, entre tes mains, sourire en coin...

Pendant ce temps, l'hiver avance.

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