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On Se Présente

  • : Je suis sage, je joue avec mes copines.
  • : Glory Hole : asociale, grande gueule impulsive au regard noir, elle n'aime pas les gens et ils le lui rendent bien. Patsy "see you in Aspen" : libraire bordélique et Riot grrl, elle est engagée dans des combats auxquels on y entend rien.
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Glory Hole :

asociale, grande gueule impulsive au regard noir, elle n'aime pas les gens et ils le lui rendent bien.
Patsy : tombée pour la France.

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Ce blog parle certainement de toi. Ou pas....
Ce blog parle surtout pour ne rien dire...

12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 15:23

Il y a eu un temps où j'ai cru que je pourrais faire plein de chose.
Ou quelque chose en tout cas.
 
Un monde merveilleux et écoleux qui ne connaîtrait jamais la crise. J'avais construis une vraie ville en playmobiles avec de grandes autoroutes aériennes pour mes vaissaux spatiaux, des piscines qui pouvaient se transformer en port d'ammarage pour mes bateaux. Y avait aussi des terrasses pour boire les apéros, une mairie pour marier Luna et Zoé. Elles se promenaient toujours en se tenant par la main ces deux-là. La dernière fois que je les ai vues c'était dans le grand grenier du boulevard Foch à Angers chez ma mère. J'ai aperçu Luna dans un coin, les jambes ramassées sous elle. Je n'ai pas vu Zoé. Puis ma mère a déménagé, je n'étais pas là, je crois qu'elles sont mortes ce jour-là.

Un été j'ai décidé de devenir bédéiste. Quelque chose entre Jacques Martin et Roba mais en bien plus spirituel. Alors j'ai tanné ma grand-mère pour qu'elle m'achète plein de feuilles à dessin, bien épaisses, au moins du 32 grammes, sinon c'est pas bien. J'ai également choisi plein de feutres noirs car moi, voyez-vous, j'étais bédéiste, pas coloriste. Je crois que j'ai jamais dépassé la deuxième case ni n'ai jamais rempli une bulle. Pourtant j'en ai froissé des pages, plein ma poubelle. Je me suis retrouvée quelques années plus tard avec plein de feuilles canson dans mon placard et j'ai fini par les jeter car je n'avais pas de placard dans mon 12m² à Paris.

Après quand j'étais ado, j'ai décidé que j'allais passer chez Pivot. J'y pensais chaque nuit. Mes rêves étaient organisés, minutés, je connaissais ses questions, c'était toujours les mêmes, chaque nuit, mais  je faisais semblant d'improviser les réponses avec un très grand professionnalisme. Vous comprenez, j'avais un rôle à tenir, j'étais quand même la plus jeune romancière à obtenir un prix aussi remarquable. Puis Pivot a été débarqué. Moi j'ai continué mon rôle mais c'était moins drôle.

Alors l'été d'après, je serais écrivain, j'ai dit. J'ai noirci les pages de deux cahiers d'écolier. Je suis restée les deux mois d'été enfermée dans ma chambre. De toutes façons, je n'avais pas d'amis. Alors j'ai écrit une grande histoire qui parlait de différence, d'indifférence et de sodomie, je sais plus, j'ai pas tout compris. En déménageant en juillet dernier, je les ai retrouvées, ces deux cahiers, dans une vieille malle que je n'avais pas ouverte depuis des années. Je cherchais mon Bac. Les pages étaient jaunies et l'encre avait coulé. J'ai pas retrouvé mon Bac.

Un jour, au printemps, j'ai décidé que je serais une rock star, la fille spirituelle de Mariane Faithfull et de Iggy Pop, voyez le genre. Alors je me suis achetée une guitare. Le médiator et la sangle en cuir noir qui porte bien. Je me suis esquintée les doigts des nuits durant sur les cordes en acier devant mes partitions de China girl. Puis, je suis tombée sur Kashmir. Et j'ai tout laissé tomber d'un coup. De toutes façons, une lesbienne peut pas avoir de corne sur les doigts, c'est une incohérence. Aujourd'hui je regrette de l'avoir donnée cette guitare. Elle aura fait bien dans le coin, là, derrière la lampe.

Après j'ai plus cru à grand chose ni vraiment décidé quoi que ce soit. J'ai laissé faire. J'étais juriste malgré moi, j'avais pas fait exprès, la même année, j'ai réussi à me faire virer et à me faire larguer, j'avais pas fait exprès non plus. Le temps a passé. Je ne sais pas si j'ai fait quelque chose mais au final j'ai fait plein de choses. Je n'ai pas tout mais j'ai tout ce que je veux.

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5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 10:21

Je ne vois plus rien. Ca fait quelques semaines que j'ai remarqué ça que je voyais moins bien. En plus, ma copine Virginie, elle me dit hier t'as qu'à te mettre du mascara ça fera bien avec tes yeux noirs. Et ce matin j'étais encore tellement bourrée de la veille que je m'en suis mis, comme ça pour rigoler. Mais on n'a pas les yeux bien ouverts à 7 heures du matin. J'ai failli me crever un oeil, mais surtout c'est que j'arrête pas de bailler, donc je pleure, donc ça coule. Le rimel. J'ai les yeux noirs. Je ne vois plus rien. Alors j'ai appelé l'ophtalmo mais y a pas de rendez-vous avant le 30 juin. C'est loin le 30 juin sans rien voir. Peut-être en fait que j'ai juste envie d'aller me coucher, de fermer les yeux pour de bon et de cuver ma cuite pendant douze heures.

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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 17:02
Texto 14:27 "je rêve de plein de trucs inavouables."
Keep it secret but...
j'ai de quoi tenir jusqu'au week-end prochain avec le sourire jusqu'aux oreilles.
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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 10:19

Je sens un courant d'air. Je vais attraper la mort.
Qui a laissé la porte ouverte ? Allo ?

Laissez-moi reposer en paix.

Ou...
Ou quoi. Je suis censée être morte.
Ok, je viens de voir avec ma hiérarchie, je suis réincarnée pour deux jours. Chic alors.
 

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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 19:17

Je me dis que je suis bien trop jeune encore.

Ca fait vingt ans que je me dis ça, un peu comme dans la chanson. Sauf que moi j'ai pas dix ans, je vais plus à l'école, je joue pas au cerf-volant non, j'ai pas dix ans, juste vingt-trois ou vingt-quatre et ça fait oh la pfffff au moins ça que j'ai cet âge-là. Je ne bouge pas, je suis calée à l'âge post-valstar la bière des stars et pré-a little cup of tea chez des bobos en procédure de divorce. Vous voyez, l'âge où on est trop vieux  pour se voir imposer un couvre-feu et trop jeune pour ne pas s'empaffer avant l'heure du feu couvre-feu, cet âge où ne pense qu'au sexe, au sexe ou au sexe. Allez, j'exagère, c'est aussi l'âge où on commence à envisager l'amuuur avec un grand Q, celui où on commence à chercher à gagner de la thune, toujours plus, en en foutant le moins possible, l'âge où on s'imagine au volant du dernier cab à la mode, l'âge où on rêve d'habiter au bord de la mer toute l'année. C'est l'âge où on commence à apprivoiser les gens, à s'en méfier surtout, l'âge où on s'emballe encore pour un bouquin, pour un groupe de rock hé je craque sur
Northern lite tu connais ouais y a mieux mais j'aime bien j'ai fait allemand première langue moi, vous savez dans les eighties. Voilà, j'en suis là. Depuis 15 ans. Bloquée au compteur. Stoppée dans mon évolution. Glory, 1m73, 24 ans, qui milite pour le sauvetage du happy hour.
Alors pensez donc, je suis bien trop jeune. Trop jeune pour penser plus loin que la boum du week-end prochain (d'ailleurs merci de me faire penser à aller faire les courses), trop jeune pour organiser quoi que ce soit au-delà des vacances de juin, trop jeune pour investir, pour acheter pouah. Trop jeune aussi pour plonger mes doigts dans une couche-culotte repouah, me lever trois fois par nuit pour chasser la bêêête sous le lit, pour supporter les pleurs à la rentrée des classes, pour endurer les coups de gueule à 14 ans. Et je passe sur toutes les choses étranges qui peuvent passer dans le cerveau pas fini d'un gamin de 2 à 21 ans. Reproduire les fresques de Michel-Ange sur le mur du salon avec son feutre 4 couleurs, jouer avec l'ordinateur et appuyer sur "entrée" à la question voulez-vous reformater le disque, vomir dans le cab de sa mère. Tirer sur les oreilles du cocker. Non non non c'en est trop. Et puis, je suis bien trop mauvaise en maths, je pourrais plus l'aider à ses devoirs après le CE2. J'ai jamais rien compris aux divisions et je ne connais que ma table de 5. Et celle de 2 bien sûr. Non non, je ne me vois pas du tout là. Ni à faire la queue au supermarché avec mon lot familial de yaourts à la fraise, encore moins dans le magasin de jouet en train d'acheter le cheval de Barbie passeque Barbie sans son cheval hein, ce serait comme Glory sans sa mauvaise humeur quoi, t'y connais rien toi non plus !!



Bon, chérie, tu ovules quand que je fasse pareil avec le nôtre ?
Parce que je suis dans la pleine fleur de l'âge là !

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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 11:17

En mai, fais ce qu'il te plaît qu'ils nous disaient...

C'est comme ça qu'en mai j'ai décidé hier de tester mon nouveau maillot de bain de l'année dernière. Ca faisait comme un air de vacances, un air de déjà vu mais il y a tellement longtemps, qu'on ne se souvient plus très bien, qu'on ne sait plus trop comment s'y prendre. Les transats. La glacière. Les tongs, où sont mes tongs chérie. Le soleil. Au zénith. Pas la peine de s'enduire le corps de crème solaire, non pas la peine, j'avais ma chérie tout près qui était là. Sur moi. Pour me protéger qu'elle disait. Indice 72. Pour me protéger de tout, du temps qui passe, du temps qu'il fait, pour me protéger des bêteuh... vous savez les bêêêteuhhh... ces trucs marrons plein d'ailes et plein de pattes qui viennent te bourdonner dans les oreilles. Dans les narines. Sur le noeunoeud de ton super maillot de l'année dernière. Ou entre les seins quand t'as pas de chance. Putain de saloperies d'insectes. Je suis phobique des bestioles. Ca me rend hystérique, les insectes, les marrons foncés, les marrons clairs, les chatains, les bruns, à rayures ou à pois, ça me rend dingue, qu'y voulez-vous, on ne peut pas tout contrôler. Je peux pas je peux paaaas !!

Comique de situation quand je sens un truc bourdonnant plein d'ailes et plein de pattes contre mes seins. Ca chatouille, ça gratouille, ça fout la trouille surtout. J'approche ma main pour la (le ?) (les ?) chasser. Au même instant, ma chérie double protection se met à hurler. Je hurle plus fort qu'elle. Je ne sais pas très bien pourquoi je hurle mais je hurle. J'écrase ma main sur mes seins (oui, j'aime me toucher). Ma chérie écrase sa main contre mes seins (elle aime me toucher aussi). Et là je hurle encore plus fort.
Recomique de situation quand, d'un bond ni leste ni grâcieux, je saute de mon transat, renverse tout au passage et me mets à courir dans tout le jardin dans toute la maison dans tous les sens, en hurlant le doigt levé bien haut.

Car cette garce poilue et marron sans honneur ni raison m'a piquée sur le doigt. Qui a dit mieux vaut le doigt que le sein ? Y a pas de préférence à avoir et rien de comique non plus. Je vois bien que ça enfle déjà. C'est tout rouge. Ca fait mal. Un peu. Presque. Pas du tout en fait. Mais ça, je ne le sais pas encore. Je ne sais pas qu'elle m'a raté cette garce. Juste effleuré du dard, juste piquouillé. Plus con qu'une guêpe franchement. Mais ma chérie triple protection indice 86 qui ne sert à rien même pas le café, dira qu'il ne faut pas en avoir peur, que j'ai attiré le mal. Hé oh. J'ai rien attiré du tout, moi. 'Faut pas confondre, c'est moi qui ai peur. Et je ne le contrôle pas ça. Je suis associale. Même des bêtes à guêpe !!
 
Bref, au bout de trois minutes, j'en avais déjà ras la lunette de soleil du joli mois de mai, moi ! Allez, c'est vite vu, je remballe mes seins, range le maillot dans le placard avec les tongs et ne sors plus de la chambre. Vive les cols roulés et la sibérie y a pas de gûepes qui piquent à moitié là-bas.

Bon, je vous parle de cette histoire de guêpe. Vous vous en foutez pas mal et vous aurez raison. J'aurais tout aussi bien pu vous parler du voisin pervers qui vous mâte à travers la haie pendant que vous vous envoyez en l'air. Mais ça, c'est une autre histoire..

Tout aussi peu drôle.

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8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 19:28

Accueil


...dans mon lit réunies
Mon âme soeur, mon égérie
Glamours et sexys









Comme il n'y a que la vérité qui compte et qu'un blog c'est pas que fait pour raconter son nombril, je m'en vais donc vous expliquer comment j'ai réussi cet exploit maxi égoteux de mettre toutes les femmes de ma vie dans mon lit. Pas vraiment toutes non j'exagère d'un poil de sein mais attendez, je compte sur mes doigts. Une. Deux. Deux d'un coup, avouez, c'est pas mal quand même et pas parmi celles qui auront le moins compté. Attention, grand égotage là.

Donc tout a commencé samedi entre le goûter et l'apéro.
Non non non.. en fait, si y on réfléchit bien, ça a commencé bien avant. Quelque part vers 1999. Plus exactement le 8 mai 2001. Mais là, je n'aurai pas assez de ma journée de boulot pour vous raconter. Vaut mieux faire court, faire un bond jusqu'à l'automne dernier et revenir à samedi soir.

Samedi soir donc,
Itsme Anonymette the famous the one the unique avait décidé de nous rendre une petite visite là-bas dans la maison bleue adossée à la colline là où on vient à pied là où on ne frappe pas. Et là-bas, ce week-end, c'était the place to be. Car les femmes de ma vie, mon âme soeur et mon égérie avaient décidé de devenir les meilleures amies. Et elles ont réussi les bougresses. Copines comme cochons les bougresses. D'un coup, ça devient beaucoup plus facile de casser de la Glorynette, plus facile pour compter ses défauts et rire dans son dos. Ah la bonne blague. Mais Glory, elle avait le beau jeu, alors elle a même pas fait de colère, elle a rouspété sur rien, bien au contraire, elle a juste profité de la chance qu'elle avait d'avoir deux femmes comme ça dans sa vie. Car, dans ma vraie de fille en plastique rose, ça a été un vrai bonheur de les voir rire toutes les deux, de les voir discuter, de les voir danser.

Car samedi soir, là-bas avec les poitevines de poitrine, ça a été la boum du siècle. Le Sixties d'un coup transformé en Stade de France. Manquait plus que les trompettes et les majorettes pour annoncer l'événement. Pendant trois heures, vas-y que ça techtonne, que ça madisonne, que ça reggaetone, que ça très mignonne surtout. Très bonnes aussi. Et Glory elle était pas peu fière de voir ses deux chéries s'envoyer en l'air sur le dancefloor. C'était un peu comme le grand concours annuel du tee-shirt mouillé, le concours du plus beau coup de rein, des plus beaux seins. C'était le spectacle à ne pas manquer.

Il faisait beau, ça sentait bon le printemps. Les apéros étaient multiples, multicolores. Les coeurs étaient roses sur les marque-pages, le vin était rouge sur les joues, les papillons bleus sur les épaules. Et moi j'étais aux anges. J'ai même vécu un moment de pur surréalisme le lendemain matin. Quelle belle charité laïque de la part de Glory, n'est-ce pas, que de laisser partager son lit aux femmes de sa vie. Même si c'était pas exactement son lit mais celui de sa femme, même si aujourd'hui la femme de sa vie n'est plus celle qui l'était. Mais chut, keep secret, je n'en dirais pas plus, car la vérité n'est pas vraiment là mais juste ici et vous n'aviez qu'à être là, bande de bougresses.

Puis paf le chien l'automne est revenu. Sans crier gare. Les nez coulent, les yeux gouttent. La météo, ça va ça vient. Finalement c'est comme les filles dans mon lit... Je sens que je vais me faire taper dessus là...

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1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 14:10
... sont plus fortes que tous les discours...

 



C'est l'ata(ta)visme.

Et je suis fière de mon neveu.

L'année prochaine, je lui montre comment on prépare les mojitos.
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28 mars 2008 5 28 /03 /mars /2008 18:45

Et c'est parce que j'ai arrêté mes deux paquets de clopes quotidiens que ça doit y changer quelque chose.
D'accord ?

Au début pourtant, foutue naïveté des débuts, les débuts de quand on cherche encore à séduire, quand tes hormones te commandent de mentir pour impressionner la mouflette, bref tout au début, je m'étais pas méfiée. Je lui avais laissé sa chance et elle m'avait laissé le choix des armes. Un peu de sport qu'elle demande ? Un petit squash si tu veux que je lui avais répondu, pas branleuse que j'étais avec mes quinze années d'entrainement derrière moi. Pas un sport de fillettes, ça, le squash et je me suis même trouvée super sympa quand je lui ai expliqué comment tenir sa raquette, comment ne pas assommer les voisins d'à-côté avec une balle perdue. J'ai été tellement sympa qu'après, j'ai bien voulu lui laisser prendre sa revanche, au sport qu'elle souhaitait je lui ai dit. Badminton ça me va. Et là, j'ai compris. Il m'a fallu trois secondes un quart pour piger que mon intégrité, mon égo, mon être en son entier intégral et son petit coeur dedans allaient tous être réduits à la poussière que j'allais manger. Pas la peine d'aller vérifier, pas la peine de compter les points, j'ai bien vite senti mon humeur devenir octogonale, voire carrément bancale, façon raquette de badminton. Cette jolie raquette toute neuve que  j’ai éclatée sur le sol dans un accès d'humiliation après une pitoyable défaite dans un match que jamais je n’aurais perdu si.............. elle n'avait pas su jouer.

Car ma femme est sportive*.

Ah nous y voilà !

Et comme qui dirait, elle a le fessier ferme, les mucles développés. Elle a même des abdominaux qui font des traits au milieu de son ventre. Jamais vu ça chez moi ! Chez moi, y a un trait, un seul, et deux bourrelets autour. Comme qui dirait donc, ma femme est sportive et elle ça m'emmerde. Elle fait du sport toutes les semaines, quarante pompes par jour, au moins autant d'abdos. Le matin quand je me réveille, je méclate le pied sur la pédale du monstre en acier qui se trouve au bout du lit, un engin où il est écrit dessus qu'il faut lire la notice avant d'utiliser, un truc où on pourrait soi-disant bouger les bras et les jambes en même temps, je vous laisse imaginer. Elle a une planche à abdos sous son lit et des trucs que je sais même ce qu'elle peut en faire. Même sexuellement, je vois pas non. Elle ne m'emmène à la piscine que pour me laisser me noyer ou au hammam que pour me montrer que je ne sais plus respirer.
Et là, je crie au secours, j'en appelle à toutes les bonnes volontés, à toutes les âmes même les moins bien attentionnées, car là, maintenant, en ce moment-même, elle est en train de choisir mes vacances en fonction des GR20 ou R8, j'ai bien pas compris, qui existent. Ca ne m'ntéresse pas du tout moi d'aller crapahuter en plein désert, là-bas en R16, sac au dos, même avec la bouteille de rosé dans la poche. Non non. Pas envie de me péter le dos moi, ni le pied. Je ne m'imagine pas du tout en Bob le pirate à la jambe de bois sur les dancefloor du désert de Gobi. Moi ce que je préfère, c'est les gueules de bois. Rhhoo le jeu de mot, Glory.

Non non moi je veux des vacances normales, des vacances en tong, dans un endroit qui sentirait bon le sud et l'orage,  un endroit plein de vagues, qu'elle mettrait son joli tablier sans rien en dessous pour préparer une ratatouille même si j'aime pas on s'en fout c'est pas le sujet et le soir, après l'apéro, on irait voir si les filles sont moins belles qu'elle, peut-être même qu'on irait danser avec les copains. C'est ça que je veux de mes vacances et surtout pas m'éreinter le long d'une falaise, à m'extasier devant la Nature en danger où on trouve même pas de menthe sauvage pour faire les mojitos. Non et c'est parce que je ne fume plus que je dois faire souffrir mes poumons ok.

Donc, avec l'emmerdeuse*, on s'est dit qu'il fallait faire quelque chose avant qu'il ne soit trop tard. On en appelle à votre bon coeur, Messieurs Dames, à votre bon sens, à vos idées, oyez oyez, à tout ce qui pourra nous aider à lutter, à nous organiser pour monter un front de résistance. Toute suggestion sera bienvenue si tant est qu'elle soit un poil discrète et très machiavélique. Je sais bien qu'on risque une fatwa à vie et que nos femmes chéries amoureuses et autres consoeurs moumounesques vont nous tirer dessus, nous massacrer à coup de raquettes, nous assassiner à coup de pédales et de poing dans ta tronche, mais c'est pour la survie de l'espèce. SOS. Save our soul, et nos corps surtout.

Pour que perdurent les emmerdeuses associales.

* Bloody bastard, les liens ne fonctionnent pas sur ce bloody blog, alors l'emmerdeuse, c'est dans les liens à droite. Go !

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13 février 2008 3 13 /02 /février /2008 09:40

Les 7 choses que je ne révelèrerai pas sur ce blog :

1. Le 7 n'est pas mon chiffre porte-bonheur. Parce que je n'ai pas de chiffre porte-bonheur.
2. J'ai perdu 7 kg en 7 semaines. C'est dire si l'arrêt de la clope fait maigrir. Ou l'amour. Ou le manque de vacances.
3. Je mesure 1 mètre 7quelquechose. Vous vous en foutez et vous avez raison.
4. Ma plus longue histoire d'amour a duré 7 ans. La plus courte ?
5. Quand j'avais 7 ans, je m'ai pas tuée. Et à 37 ans je n'aurai toujours pas l'âge de raison.
6. Des 7 pêchés capitaux, la colère est celui qui me perdra. Ou la luxure.
8. Car je ne sais pas compter. 7 ainsi. Je ne remercie pas
Jo* de m'avoir taguée mais je ne prends pas le risque de me prendre 7 ans de misère sexuelle en brisant la chaîne. Je ne désigne personne. Sauf Soex et le Prince des chats peut-être.

Oui, je sais, j'aurais pu faire un effort et vous révéler un véritable secret très confidentiel très inavouable, du genre, quelle est la couleur de ma culotte ou celle du dîner improbable que je prépare à mon amoureuse mais non.

* Règle du jeu :  Inscrivez 7 secrets (vie de famille, enfance, physique, animal domestique… peu importe le sujet). Recopiez la règle du jeu. Choisissez 7 victimes. N’oubliez pas de les prévenir par un petit com que ces personnes sont taguées à leur tour. Demandez-leur de venir consulter la règle du jeu sur votre blog

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