Allez, comme dit Patsy, assieds-toi là bien sagement, prends une clope, un café ou une bière - c'est bientôt le week-end, tu as travaillé dur aujourd'hui, tu peux bien te faire plaisir - et viens partager avec nous ce grand moment de blog au féminin avec son lot de pensées futiles et dieu sait que je vous ai concocté quelque chose de bien naze aujourd'hui.
Bienvenue sur la page éditoriale de votre nouveau magazine féminin préférée "la loose amoureuse".
Car, ça y est la rentrée est passée, l'été n'est plus qu'un lointain souvenir, et plutôt que de rallumer le chauffage - car l'hiver est rude pour le porte-monnaie (Patsy et Glory Hole réunies sous de l'étendard de la loose économique) - on se dit qu'on se réchaufferait bien à deux sous la couette. Et si cette fois on pouvait éviter les ex et tous nos habituels plans foireux, ce serait aussi bien....
Mais la question, la voilà, et essentielle qu'elle est en plus la question, c'est qu'est-ce qui fait qu'on va tomber amoureuse. Cette question, ça fait un bout de temps que je me la pose mais j'ai beau faire des statistiques, des recoupements entre mon moi et mon je, des introspections dans vos c..., je n'y trouve pas de réponse. Vous me direz qu'il n'y en a évidemment pas et vous aurez évidemment raison (une fois n'est pas coûtume). Mais il y a peut-être un point qui nous distingue, vous et moi, non point que je veuille me distinguer, mais c'est que moi, pauvre de moi d'ailleurs, je sais immédiatement si ça fonctionnera ou pas. Je ne le sais pas au premier regard, non, le coup de foudre, ça ne marche pas à tous les coups, mais je le sais au premier coup tout court. Je le sais même au moment où ça se passe. Car il n'y aura jamais de seconde chance. C'est pas une histoire de sexe, non, juste une question de peau. On couchera ensemble et je tomberai amoureuse de toi. Ou pas. Ou pas le plus souvent, c'est vrai, mais qui ne tente rien n'a rien. Allez, Mesdemoiselles, ce week-end, mon agenda est ouvert. Même si - allons jusqu'au bout dans la dénégation, pour coucher avec toi, il faudra que je sois ivre ou terriblement désoeuvrée. Les chances se réduisent, je sais et vous avez raison, je n'y mets pas beaucoup de bonne volonté non plus. Sachez d'ailleurs que ça me tracasse terriblement, ça, cette idée de ne pas donner de chance à la chance, lalalaaa... Mais ceci dit, ça m'est tout de même arrivé une... deux... trois... plusieurs fois. C'est peu, je sais. Mais ce fut de belles histoires. On se raccroche à ce qu'on peut. Parfois quand même, j'aimerais bien être autrement et être moins... plus....
Alors, j'en reviens à ma question initiale, qu'est-ce qui fait qu'on tombe amoureuse ou pas, une couleur dans le regard, une intonation dans la voix, une odeur, quoi. Dîtes-moi. Quoi ? On ne peut pas se force tout de même, car moi je ne sais pas laisser le temps au temps, lalalaaa, ça le fait. ou pas... Toujours ce Ou pas ! La réponse, ce doit être quelque chose qui ressemblerait à vague un mélange entre le hasard des rencontres, la comptatibilité de deux peaux et....
Bref.... je vous avais prévenu... futilités... futilités. Je referme ce fichu magazine, il est naze... See you....
Mais si tu as de jolis fesses yeux et que tu ne fais pas de fautes d'orthographe, merci de prendre directement contact avec la rédaction.
Laisse-toi une chance, sait-on jamais.