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On Se Présente

  • : Je suis sage, je joue avec mes copines.
  • : Glory Hole : asociale, grande gueule impulsive au regard noir, elle n'aime pas les gens et ils le lui rendent bien. Patsy "see you in Aspen" : libraire bordélique et Riot grrl, elle est engagée dans des combats auxquels on y entend rien.
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scum scum scum


Glory Hole :

asociale, grande gueule impulsive au regard noir, elle n'aime pas les gens et ils le lui rendent bien.
Patsy : tombée pour la France.

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Ce blog parle certainement de toi. Ou pas....
Ce blog parle surtout pour ne rien dire...

3 décembre 2006 7 03 /12 /décembre /2006 18:52

La soirée d'hier.... alors vraiment c'était... enfin.... je veux dire.... ben ouais.... il y avait un peu de ça, puis de ça aussi... tu vois quoi... mais franchement ça a été drôle... pas pour tout le monde... mais si un peu quand même... enfin moi je me suis bien marrée... il faut dire que... enfin.... je ne sais pas.... comment dire... elle était pas là mais... elles étaient là... ça revient au même finalement... et c'était très.... oui... très drôle... mais pas que ça... le reste aussi.... enfin.... ce que j'en dis... c'est pas bien grave tout ça... des histoires... la vie... et après... ben après.... c'était.... et bon dieu que ça fait du bien.... oui... des fois.... bref... Et comme dirait l'autre, Merci.

C'est pour ça que rien n'est jamais perdu.

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1 décembre 2006 5 01 /12 /décembre /2006 10:40

On ne choisit pas ses parents, On ne choisit pas sa famille.....

On ne choisit pas non plus les ex des fiiiilles De paris ou d’Angers avec qui on a couché...

Nom'inqwando yes qxag iqwahasa... la la la...

Et c'est ainsi que :

J’ai vécu quelques années avec une somptueuse princesse de l'Orient, la peau d'ébène, élégante, racée. Extrêmement décadente aussi. Une sorte de Madame de Merteuil du Maghreb, à l’aise dans toutes les situations et en tous lieux, toujours prête à sortir, à danser et à boire. Le problème, c’est qu’elle baisait un peu trop à mon goût. Et pas seulement avec moi.

Ensuite j’ai rencontré dans une contrée éloignée une sublime guerrière du royaume de Bretagne, une Mata Hari des temps modernes, intelligente, cultivée et qui présentait cette qualité si rare de nos jours, elle était équilibrée, bien dans sa tête, bien sur ses talons aiguilles. Nous buvions du chouchen millésimé en discutant tour à tour de la difficulté d’être et du dernier porno lesbien. Le problème, c’est qu’elle a fini par me préférer un peintre en bâtiment. Bien plus viril que moi.

Dernièrement je suis sortie avec une adorable psychopathe : elle vivait dans un palais des mille et une nuits mais elle portait la robe de Cendrillon dans ses mauvais jours, elle n’avait pas d’amis mais connaissait tout le monde, pas de travail mais un compte en banque aussi lourd que celui de Liliane Bettencourt. Le problème, c’est qu’elle économisait jusqu'à l’eau des pâtes.

Je ne vous parlerai pas de l’exquise mythomane, ni de l’éblouissante serial fuckeuse, ni même de la plus lesbienne des hétéros, toutes des Pandore du Val de Loire et de Navarre qui m'ont fait tourner la tête...

Je croyais que celles-ci n'avaient aucun rapport avec celles-là. Mais j'apprends hier à force de recoupements et de potins que les ex des unes ont baisé avec les ex des autres. Le monde est petit. De l'extension de la loose géographique.... J'ai hâte de tomber à nouveau amoureuse pour finir ma toile.

Ensemble, recréons The L(oose) Word 

 

Special Kacededi à PPG Rodeo Grrrl

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29 novembre 2006 3 29 /11 /novembre /2006 19:13

Allez, comme dit Patsy, assieds-toi là bien sagement, prends une clope, un café ou une bière - c'est bientôt le week-end, tu as travaillé dur aujourd'hui, tu peux bien te faire plaisir - et viens partager avec nous ce grand moment de blog au féminin avec son lot de pensées futiles et dieu sait que je vous ai concocté quelque chose de bien naze aujourd'hui.

Bienvenue sur la page éditoriale de votre nouveau magazine féminin préférée "la loose amoureuse".

Car, ça y est la rentrée est passée, l'été n'est plus qu'un lointain souvenir, et plutôt que de rallumer le chauffage - car l'hiver est rude pour le porte-monnaie (Patsy et Glory Hole réunies sous de l'étendard de la loose économique) - on se dit qu'on se réchaufferait bien à deux sous la couette. Et si cette fois on pouvait éviter les ex et tous nos habituels plans foireux, ce serait aussi bien....

Mais la question, la voilà, et essentielle qu'elle est en plus la question, c'est qu'est-ce qui fait qu'on va tomber amoureuse. Cette question, ça fait un bout de temps que je me la pose mais j'ai beau faire des statistiques, des recoupements entre mon moi et mon je, des introspections dans vos c..., je n'y trouve pas de réponse. Vous me direz qu'il n'y en a évidemment pas et vous aurez évidemment raison (une fois n'est pas coûtume). Mais il y a peut-être un point qui nous distingue, vous et moi, non point que je veuille me distinguer, mais c'est que moi, pauvre de moi d'ailleurs, je sais immédiatement si ça fonctionnera ou pas. Je ne le sais pas au premier regard, non, le coup de foudre, ça ne marche pas à tous les coups, mais je le sais au premier coup tout court. Je le sais même au moment où ça se passe. Car il n'y aura jamais de seconde chance. C'est pas une histoire de sexe, non, juste une question de peau. On couchera ensemble et je tomberai amoureuse de toi. Ou pas. Ou pas le plus souvent, c'est vrai, mais qui ne tente rien n'a rien. Allez, Mesdemoiselles, ce week-end, mon agenda est ouvert. Même si - allons jusqu'au bout dans la dénégation, pour coucher avec toi, il faudra que je sois ivre ou terriblement désoeuvrée. Les chances se réduisent, je sais et vous avez raison, je n'y mets pas beaucoup de bonne volonté non plus. Sachez d'ailleurs que ça me tracasse terriblement, ça, cette idée de ne pas donner de chance à la chance, lalalaaa... Mais ceci dit,  ça m'est tout de même arrivé une... deux... trois... plusieurs fois. C'est peu, je sais. Mais ce fut de belles histoires. On se raccroche à ce qu'on peut. Parfois quand même, j'aimerais bien être autrement et être moins... plus....

Alors, j'en reviens à ma question initiale, qu'est-ce qui fait qu'on tombe amoureuse ou pas, une couleur dans le regard, une intonation dans la voix, une odeur, quoi. Dîtes-moi. Quoi ? On ne peut pas se force tout de même, car moi je ne sais pas laisser le temps au temps, lalalaaa, ça le fait. ou pas... Toujours ce Ou pas ! La réponse, ce doit être quelque chose qui ressemblerait à vague un mélange entre le hasard des rencontres, la comptatibilité de deux peaux et....

Bref.... je vous avais prévenu... futilités... futilités. Je referme ce fichu magazine, il est naze... See you....

Mais si tu as de jolis fesses yeux et que tu ne fais pas de fautes d'orthographe, merci de prendre directement contact avec la rédaction.

Laisse-toi une chance, sait-on jamais.

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27 novembre 2006 1 27 /11 /novembre /2006 18:43
Le terme nihilisme (du latin nihil signifiant rien) fut popularisé par l'écrivain russe Ivan Tourgueniev dans sa nouvelle Pères et fils (1861).
Mon père. Mon père n’est rien. Rien qu’un connard.
Quatre heures assise en face de lui à la table d'une famille qui aurait pu être la mienne mais qui ne le sera jamais. Quatre heures assise en face de lui et l'impression d'avoir avalé une armoire normande entière de calva. Quatre heures pour dix ans. Le ratio est faible. Au moins autant que la communication entre lui et moi. Un pater et trois ave font quatre heures de rien. Un pater et trois ave mais il n'expiera aucun de ses pêchés. Il ne reconnaît rien, ni sa lâcheté ni sa fille. Cette fille qui tient pourtant de lui son regard noir, ses yeux bleus et son air revêche. Cette fille qui face à lui garde ses distances mais qui tient la distance finalement. Quatre heures à le regarder fanfaronner, à l'entendre proférer des conneries dont il ne se rend sûrement même compte, à l'écouter raconter combien il est difficile d'élever des enfants, lui qui n'a jamais élevé ses propres filles. Pas un mot, à peine un regard entre lui et moi, deux étrangers face à face. Deux étrangers qui s'ignorent mais qui se ressemblent pourtant. Ca en est presque effrayant. Cette indifférence aux autres, cette insolence, cette façon de voir les choses, d'appréhender la vie. Ca me fait même un peu peur car je ne voudrais jamais lui ressembler, lui qui ne m'a jamais rien donné, rien appris. Lui qui pourtant se targue d'avoir fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Grâce à son absence, dit-il. Quelle ironie. Quelle tristesse surtout. Mais je ne dis rien, je ne lui en veux pas, pourquoi lui en voudrais-je d'avoir fait de moi ce que je suis aujourd'hui, quelqu'un qui jamais n'abandonnera ceux qu'il aime, quelqu'un qui toujours sera fidèle à ceux qu'il a aimés.  
Un pater, trois avé mais pas de glor(y)a qui n’aura pas tenu quatre heures avant d’exploser à force de devoir supporter ses conneries, que sait-il des enfants, lui, que je n'ai pas vu cinq fois en vingt ans. Que sait-il de moi, de ce que j'aime ou pas. Il dit qu'il est heureux si je suis heureuse comme je suis. Mais sait-il qui je suis. Quelle facilité, quelle pitié. Comment peut-il raconter à cette famille qui n'est pas la mienne que c'est difficile d'élever des enfants, comment peut-il raconter des anectotes qui ne m'appartiennent pas et finalement se vautrer en confondant la naissance de sa fille aînée avec celle d'autres gosses que je ne connais pas. C'est pousser le bouchon de la bouteille de calva un peu trop loin. De fait, face à sa fille qui s'énerve, qui le met d'un coup face à ses responsabilités, il aura fait la seule chose que je connaisse de lui, la seule chose qu'il sait faire. Il partira. Sans me dire au revoir. Et en me faisant payer le poids d'une culpabilité que, pour le coup, je refuse.
Un pater et deux avé, trois petits tours et puis s'en va... au revoir papa.
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25 novembre 2006 6 25 /11 /novembre /2006 13:48

Car ce week-end, moi, je vois mon père. Que je n'ai pas vu depuis dix ans.

Coup d'oeil sur nos horoscopes respectifs.

Gémeaux : Vous serez au mieux de vos capacités toute la semaine, attention quand même aux risques de rhume en fin de semaine.

Capricorne : Mais à quoi servez-vous donc ? Vous ne vous êtes jamais posé la question ?

Ah oui, je me disais bien aussi...

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25 novembre 2006 6 25 /11 /novembre /2006 11:27
Alors allons-y gaiement, puisqu'à la fin on meurt !
Pourquoi devrions-nous nous priver. Pour assouvir quelle fierté faudrait-il se limiter. L'envie est une bouteille vide, n'est-il pas, qu'il faut remplir de bière, de vodka, et comme on est assoiffées ... L'envie de se faire une petite bière ou de siffler les filles. Ou l'inverse. Alors on traîne ici et là sur je ne sais quel dancefloor à oublier le monde et à ne garder sur soi que l'envie. Et se laisser glisser. Où ? Au milieu de la nuit et ses possibles, séduire et draguer, se laisser aller, se laisser faire, puis envoyer chier, se résigner, envoyer chier à nouveau et adorer ça. Car pourquoi se priver, puisque qu'à la fin, de toute façon, on meurt. 
D'autant que, moi, je vais peut-être mourir dès ce week-end. Du latin morire. Pas d'une petite mort, non, c'eut été trop évident, mais d'ennui.
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23 novembre 2006 4 23 /11 /novembre /2006 18:50

- mes organes deviendront pour la plupart des abats après ma mort.

- la vie n'a pas plusieurs fins, les happy end n'existent pas.

- la somme de mes côtés n'est égale à rien

- et 1, 2, 3 ... 0

- les phrases se terminent toutes par un point. En définitive.

A part ça, tout va bien.

Pourquoi, pas vous ?

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21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 21:34
J'ai revé de toi! On était ds un gd lit: ségolène royal, moi et toi au milieu. Tu étais seins nus et on discutait ts les 3 de trajet voiture et d horaires de train. "..."  Texto de Gael.

Hé bien Gael, tu as tout simplement rêvé de notre futur conseil des ministres ! Je négociais avec Ségo. nos prochains déplacements diplomatiques, elle disait le train c'est plus rapide, tu soulignais la voiture c'est plus sympa ! Je disais avion définitivement, que la petite et non moins co-présidente Glory s'envoie enfin en l'air ...
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21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 19:50

Oh Patsy ! Tu pourrais frapper avant d'entrer ! Il est vrai qu'on a perdu l'habitude de te voir ici !

See you in Aspen. Car cet hiver, on a plus de chance de croiser Madonna et Val(érie) d'Isère Lemercier faisant de la luge en combi mauve que Patsy sur ce blog...

Mais rien n'est jamais perdu. C'est pour ça que toi, lecteur, tu devrais peut-être aller voir là-bas si elle y est. On ne sait jamais... dans un moment d'égarement ou de plénitude aérienne (en haut des cîmes). Car Patsy a beau être sage, elle n'en continue pas moins de jouer avec ses copines. Et qui peut le plus peut le moins, n'est-ce pas !

Alors, toi, lecteur, assieds-toi, prends un café et regarde ce que Pats a sélectionné, rien que pour toi ... Kult(e)ure à toutes les sauces et dans tous les (non)sens !

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20 novembre 2006 1 20 /11 /novembre /2006 18:38

7h32, pourquoi tous ces coqs en fanfare viennent-ils me faire chier. In coq i don't trust. Je me lève, je me bouscule, je ne me réveille pas. Comme d'habitude. Dehors il fait encore nuit, gloomy monday, il fait un peu froid. Alors je m'habille très vite. Je bois deux cafés, fume trois clopes, toujours rien à manger ni biscottes ni craquottes, je viens de créer à mon insu le concept de la loose du placard de cuisine. Je suis en retard. Comme d'habitude. Les rues sont désertes. Mon auto-radio est devenu fou. Il me mixe toutes les chansons à la vitesse de 40 plages à la seconde. Je rattrappe le temps, évite les motards, les bites mais juste pour faire gueuler le gros con au 4x4 derrière moi, je ralentis d'un coup et finis les 500 derniers mètres à 15 à l'heure. J'enlève mon bonnet dans l'ascenseur, ma main caresse mes cheveux il serait temps que je songe à aller chez le coiffeur. C'est quoi tous ces cheveux.

Je salue quelques personnes, serre quelques mains. Je balance un mot ou deux sans les penser. Ca fait chier d'être ici. Vite le regard noir pour ne pas se faire emmerder plus que nécessaire. Toute la journée je vais jouer à faire semblant, semblant de travailler, semblant de m'intéresser. C'est quoi tous ces dossiers sur mon bureau, tous ces post-it, ces gens à rappeler, ces couilles molles à conseiller, à rassurer comme si j'étais leur mère ou le bon dieu en personne, tout ça me fatigue d'avance. Mais comme d'habitude je vais sourire un peu, je vais même rire à la blague de ma petite collègue. Je vois bien qu'elle me tourne autour celle-ci. Joli cul. Jolie bouche. Et que ça vient se coller à vous, et que ça vient vous tourner autour... enfin je vais vivre. Quelques sms, deux ou trois coups de fil perso. Comme d'habitude j'entends vaguement des On se prend un verre ce soir, des Qu'est-ce que tu fais ce week-end, mais il est trop tôt. Pas envie de boire, pas déjà, pas encore. Plusieurs mails. Des histoires de dents qui poussent à l'intérieur ou qu'on arrache, je ne sais plus. Je garde les yeux fixés sur mon horloge windows. J'ai toujours un peu faim.

Et puis le jour s'en ira. La journée finit par avancer malgré elle. 18h11 je décide à l'unanimité avec moi-même de rentrer. Déjà il fait nuit. Putain d'heure d'hiver. Une heure de soleil en moins. Je suis une attardée. Je rentre chez moi. Toujours aussi peu de circulation, c'est étonnant. Aurais-je été la seule à aller bosser aujourd'hui. Landit au soleil, lundi maudit. Je gagne du temps que je dépenserai plus tard. Dans mon bain plein de mousse. Une bière, une clope, un bouquin. Toute seul j'irai me coucher dans ce grand lit froid. Pour la première fois, je ne suis pas amoureuse*, je suis moi. Et ça, c'est pas Comme d'habitude, même que c'est pas si mal. Va quand même falloir que ça change...

*Speciale Kacededi à Jadice, dit l'écluse

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