Je suis sage, je joue avec mes copines.

Puisque candidature il y a, programme il y aura.

En 15 points garantis gagnants:

1. Retraite à 35 ans pour tous.

2. Augmentation des vacances au prorata de la hausse du carburant.

3. Déplacer Noël au 14 Juillet parce qu'il y fera meilleur

4. Supprimer tous les impôts et notamment la feuille d'impôts de Glory Hole.

5. Instaurer l'Ordre du Kulte et ordonner Boulafa7 en Présidente d'honneur.

6. Imposer le port du voile aux lesbiennes d'un mètre cube propiétaires de clic-clac conforama.

7. Réconcilier la minijupe avec la France d'en-bas.

8. Créer 3 fuseaux horaires sur les villes "pure loose" pour que les libraires puissent arriver en retard tous les matins.

9. Supprimer du dictionnaire les mots "amour" et "couple".

10. Autoriser les buralistes à vendre des patchs anti-tabac et des godEmichets.

11. Appliquer le principe de la double peine aux ex qui nous lâchement quittées : les condamner à la losse sexuelle... et aux programme de TF1 à vie.

12. Créer l'OPEB, l'Organisation des Pays Exportateurs de Bière pour contrôler les prix de la bière à la pompe.

13. Généraliser le principe de précaution aux rencontres en boîtes : n'y autoriser l'accès qu'après un test d'orthographe.

14. Supprimer les lundis matins et rallonger en contrepartie les week-ends d'une demi-journée.

15. Laisser aux juristes le droit de l'ouvrir très grand.

Annexe :

Le programme est libre de suggestions.... A suivre....

16. Délocaliser Le Mans, Laval, Tours et autre loose géographique en Provence.

17. Ouvrir les emplois fictifs de la Mairie de Paris aux juristes, libraires et blogueurs.

18. Créer une base de données nationale (l'idée d'un magasine UFC Que choisir a été déjà été piquée) castant les filles selon des critères spécialement définis par Patsy et Glory.

Ce qui est drôle, mais pas si drôle en fait, c'est l'énergie que tu peux parfois déployer à essayer de draguer quelqu'un une soirée entière et l'énergie que tu mets ensuite le lendeman matin à la virer. La veille, tu en choisis une un peu par hasard, parce que tu es bourrée, la seule pas trop con, pas trop moche ni trop vieille ou bien la seule qui te regarde si tu n'as pas de chance, tu la joues clin d'oeil et ronds-de-jambe, tu bois verres sur verres pour te donner du courage, tu te fais sensuelle et suave pour donner le change et le lendemain, tu es réveillée par le froid parce que le chaufe-eau est en panne. Tu n'oses même pas la regarder car tu sais déjà qu'elle n'est pas la moitié de ce que l'alcool t'a laissé croire. Ta première pensée, même avant celle du café est de te casser, tu te lèves, surtout ne pas la bousculer, ne pas la réveiller, prendre tes cliques et tes claques et te casser au plus vite. Tu cherches tes fringues éparpillées partout dans la pièce, ta chaussette sous le sommier, ton tee-shirt en bouchon sous son oreiller, tu maudis ce désordre mais tu fermes ta gueule, tu te fais discrète. Sauf quand tu claques la porte !

Ce qui est con, très très con, c'est quand tu l'as ramenée chez toi, bougre d'idiote. Grand mal t'en prenne. Quelle idée de boire autant. Certes, ça t'évite te faire le tour du quartier à pied en te demandant où tu as garré ta voiture mais là, filer à la sauvette en bonne garce insensible que tu es devient difficile, tu dois faire face à tes responsabilités ma petite. Tu te lèves, tu la bouscules pour qu'elle se réveille pour de bon, tu vas te chercher un café mais tu ne lui en proposes pas, elle se lève, attrape son tee-shirt et tu en profites pour changer les draps. A ce moment-là, la plupart comprennent. Mais ne te réjouis pas trop vite, il y en a toujours quelques-unes un peu plus dures à la comprenette, il y en a toujours une ou deux qui s'accrochent, qui se disent que tu as peut-être le réveil difficile et te donnent le bénéfice du doute quant à ta performance désastreuse de la veille. Mais tu as eu beau y mettre du tien, voire même à certains moments où tu y croyais encore, y mettre du coeur à l'ouvrage, tu n'avais pas envie d'être là et ça a évidemment été un échec calamiteux, un fiasco malheureux. Inutile de te montrer agréable ni de lui laisser envisager quoi que ce soit. Tu es lâche mais pas à ce point, il y a des moments où il est préférable d'être honnête. L'arme absolue dans ce genre de situations, c'est le chien "je sors mon chien, tu descends avec moi, oui oui, prends ton sac, c'est préférable". Tu la fais passer devant et tu claques la porte derrière toi.

Est-ce que tu crois toi au destin, moi mon destin c’est d’pas y croire…

Oh grande prêtresse Ysa Ferrer…. Que ton talent soit sanctifié à jamais… sache que je suis tout avec toi ! A l’inverse, chère Patsy, je suis désolée de vous dire que je ne crois absolument pas que le destin soit d'une quelconque façon en rapport avec la loose que je me traîne sur les patronymes.

Je ne suis guère convaincue non plus par la théorie de l’éternal-sunshinisation ainsi que certaines de nos lectrices – à l’esprit brillant mais un peu tordu - ont évoqué. Car si tel était le cas, il s'agirait là véritablement du comble de la loose. Imaginez vous revivre dix fois, cent fois les mêmes événements avec une conscience plus ou moins formelle des choses....

Cette idée me paraît tout bonnement insupportable. Que je puisse reproduire les mêmes erreurs à chaque histoire,  j'avoue en être tout à fait capable mais reproduire les mêmes histoires à chaque fois en les commençant toutes le même jour avec quelqu'un portant le même nom de famille... Damned, mon Surmoi est encore plus cinglé que tous les Mois de l'univers. Que les flammes de l'Enfer viennent lécher les portes de l'asile où je décide ce jour de m'interner.

Ceci dit, le concept de l'eternel-sunshinsation  pour autant qu'il existe, n'explique pas que ça foire à chaque fois. Ca n'a point de bon sens, Mesdemoiselles. Il serait quand même de bon ton de réussir un de ces jours.... et de sortir de cette loose sans fin. A mon tour de vous jeter la pierre...

Et dans ce cas, cette bloody théorie n'est guère avantageuse pour la fille - l'ex - en question. D'autant que je ne vais pas vous rappeler que les filles aiment rarement être comparées à celles qui les ont précédées. N’avez-vous jamais remarqué comme une petite pointe de jalousie naît généralement à l’évocation de celle d’avant. Si, en plus, vous avez la maladresse ou l’impudence de faire des comparaisons, je peux, sans trop m’engager, vous garantir que vous allez au-devant de gros embêtements. Un « Marguerite me disait la même chose » ou un « Sheila faisait exactement comme toi » peut créer une terrible papillonisation des événements, un crescendo d’emmerdements qui tue dans l'oeuf l'hypothèse absurde d'une répétition infinie des noms et des dates.

Tout ceci pour dire que dans une hypothèse d’eternal-sunshinisation, que j’en aie conscience ou pas, je suppose que ces ex se seraient ressemblées, tant physiquement que moralement. Non ? Et là, je ne peux pas, vraiment pas, dire qu’elles se ressemblent. Non seulement ce serait tendre le bâton pour se faire battre (car si ce sont des ex, ça n’en demeure pas moins aujourd’hui des amies – ou sont en devenir de l'être - ou pas) mais surtout ce serait faux. Elles n’ont rien à voir les unes avec les autres (sauf dans le fait d'avoir vécu/baisé avec moi). Sauf si mon Surmoi transcende mon Moi en se foutant bien de sa gueule.

Et là, je boucle la boucle... une boucle sans fin.... et, là, avant que de me reprendre une pierre sur la tronche, je cours chercher la camisole !!!

Glory Hole et Patsy Stone ont plein de bonnes résolutions en ce début d'automne...

Ou pas.

Définitivement ou pas !

Glory : Tu ne veux pas poster ?

Patsy : Non j'ai rien à dire... Et toi ?

Glory : Non plus.....