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On Se Présente

  • : Je suis sage, je joue avec mes copines.
  • : Glory Hole : asociale, grande gueule impulsive au regard noir, elle n'aime pas les gens et ils le lui rendent bien. Patsy "see you in Aspen" : libraire bordélique et Riot grrl, elle est engagée dans des combats auxquels on y entend rien.
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Glory Hole :

asociale, grande gueule impulsive au regard noir, elle n'aime pas les gens et ils le lui rendent bien.
Patsy : tombée pour la France.

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Ce blog parle certainement de toi. Ou pas....
Ce blog parle surtout pour ne rien dire...

10 août 2006 4 10 /08 /août /2006 10:12
Alors voilà on joue aux cons, avec nos copin(e)s ou avec le feu, on gueule un peu, puis on boit un coup et on finit par se marrer. Il est pas d’heure, dehors il fait déjà nuit, les jours raccourcissent, on bosse demain mais on s’en fout. C'est tous les jours pareil, il est 18 heures ou 19 heures, on commande une bière, puis deux, on les enchaine sans plus les compter, déjà il est minuit, on discute en terrasse, on mate les culs qui passent, on se raconte nos nuits sans sommeil, dans 4 ou 5 heures on devra se lever mais on n'a pas envie d'aller dormir. On s'en fout.
 
On sort pour oublier, pour ne pas penser, pour nous protéger surtout mais tu sais quoi, on peut bien faire nos branleurs, on peut pleurnicher parce qu’on s’emmerde au boulot, parce qu’on n’a jamais assez de thunes, parce qu’untel nous fait chier, parce qu’il ou elle n’est pas là et qu’il ou elle nous manque, parce que rien n’est sûr, rien n’est gagné et que ça fait chier, on peut bien se plaindre et trouver que rien n'est jamais vraiment assez bien, assez ceci assez cela, en vérité on est des sacrés veinards, des bastards de bienheureux, c'est vrai on est là, à cette terrasse qu’on ne quitte plus, il fait bon, on est entre nous, on gueule, on râle, on prend des résolutions qu'on ne tient pas, on se moque de tout le monde et de nous en premier, on boit des coups et au final on est bien.
 
Tu peux pleurer, tu sais, c’est pas grave, ce week-end je t’emmène avec moi, on va aller voir la mer, on va aller boire des bières, on gueulera un peu plus fort et on dansera encore.
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8 août 2006 2 08 /08 /août /2006 12:58

Je ne sais pas baiser.

Je suis même le pire coup qu'on puisse imaginier.

Pourtant, j'ai essayé. Evidemment. Ivre comme toujours, sinon ça ne m'arriverait jamais. Puisque je n'aime pas ça. Car oui, en fait, ce n'est pas que je ne sais pas, c'est que je n'aime pas. C'est vrai, après tout, je ne la connais pas cette fille. Je ne sais même pas si elle me plaît. Elle s'est juste contentée d'être là, devant moi. Alors, tu la ramènes chez toi mais à peine a-t-telle franchi le seuil que tu le regrettes déjà. Je n'ai pas envie qu'elle soit là, je n'ai pas envie qu'elle se colle à moi toute la nuit, je n'ai pas envie qu'elle fasse comme si elle en avait envie de moi, pourquoi en aurait-elle envie puisque moi je n'en ai pas envie. Du tout. Bien au contraire. Ca me donne envie d'être n'importe où ailleurs, envie d'aller vomir, je me déteste, je la déteste.

Mais un jour, tu ne sais pas pourquoi, c'est différent. Ca le fait. Tout simplement. Tu la ramènes chez toi mais à peine a-t-elle franchi le seuil que tu veux qu'elle reste la nuit entière, qu'elle revienne le lendemain, qu'elle ne s'en aille jamais. Un jour, comme ça, tu ne sais pas pourquoi, ça devient une évidence. Peut-être, me direz-vous, qu'il n'est pas de hasard, pas de coïncidence, juste des rendez-vous. Sans doute. Mais qu'est-ce qui fait que ça fonctionne justement ? C'est quoi le truc ? Comment, d'un coup, sans que vous vous y attendiez, sans que vous l'envisagiez, ça se transforme en histoire de peau, en truc qui vous rend accroc, qui vous rend raide dingue amoureux ?

Je ne sais pas baiser, je ne sais que lui faire l'amour. 

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7 août 2006 1 07 /08 /août /2006 16:25
Quelqu’une serait-il me dire ce qu’est le bonheur ? Hein… Explication par le texte.
Quelqu’un a dit (j’ai oublié son nom mais c’est une des nombreuses citations inutiles que j’avais apprises par cœur à l’époque du lycée) « Le bonheur est la somme des malheurs que nous n'avons pas ». J'ai donc fait l'inventaire des raisons qui devraient me faire sauter de joie :
- Je n'ai pas de MST. Même pas une ridicule petite mycose.
- Je n'ai pas le cancer de la prostate.
- Je n'ai pas les pieds palmés.
- Je n’habite pas à Valencienne ni à Bethune (ceux du fond là-bas, je vous en prie, ne riez pas et taisez-vous).
De fait, même si j'ai le cul plat (vous avez bien de la cellulite, vous !) ou que je dors seule (tandis que d’aucun(e) se promènent dans le sud, boudiou), même si mon compte en banque est aussi vide que les rues de Beyrouth et que les messagers des impôts viennent frapper à ma porte tous les matins, je me dois malgré tout d’être heureuse. Mesdemoiselles, sachez vous satisfaire de ce que vous avez.
 
« Un grand obstacle au bonheur c'est de s'attendre à un trop grand bonheur »
A titre d’exemple, tenez, afin d’illustrer mon propos, notre regretté Toinou, l’ancien patron du Medef, est assis sur une fortune colossale, il se contrefout des impôts, lui, il va et vient à sa guise mais il est parfaitement malheureux car il aspire en vérité à un plus grand bonheur : la disparition pure et simple des syndicats et la radicalisation de la droite. Mais ce n'est pas possible. Par conséquent, ce pauvre homme souffre le martyre et vous non plus, mes chères copines, vous ne pouvez pas avoir le beurre, l’argent du beurre et le cul de Patsy en même temps, non non non. Sachez resté(es) modéré(es).
 
« Le bonheur appartient à ceux qui se lèvent tôt »
Par contre, il s’agit là d’une formidable escroquerie, doublée d’une monstrueuse incongruité. Vous observerez comme moi que le dicton dit à « ceux » et non pas à « celles » qui se lèvent tôt. C’est déjà ça. Mais c’est surtout que ça ne veut rien dire. Et le bonheur, comme le monde, je m’en tape tant que je reste sous la couette avec ma chérie. Alors, je me permets d’insister, restez à fusionner avec votre couette (et votre chérie) sans culpabilité, même celles qui habitent à Valencienne. En plus, c’est les vacances !
Bref, le bonheur, on ne sait pas vraiment ce que c'est, on sait rarement le reconnaître quand il est là mais j'en ai quand même une vague idée et cette idée me donne le sourire jusqu'aux oreilles.
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7 août 2006 1 07 /08 /août /2006 14:04

Je n'ai pas la gueule de bois même si j'ai bu comme un trou tout le week-end, je ne suis pas fatiguée même si au total je n'ai dormi que 6 heures en deux jours (et je vous passe les détails des 42 heures restantes), bref mon corps résiste très bien à l'envahisseur mais dès qu'il s'agit de travailler, mon cerveau bloque...

Je ne comprends pas...

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4 août 2006 5 04 /08 /août /2006 12:34

- Hé, j'ai une chérie !

- Super, ça n'a pas de prix !

- Oui, je vais expliquer ça à mon banquier....

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3 août 2006 4 03 /08 /août /2006 10:33

La raffarinade de l'été vous est offerte par le magasine Nous Deux et Le Figaro :

"La politique ne parle pas assez d'amour".

On peut sans trop se mouiller aller plus loin en rajoutant que ça manque carrément de sexe.

Mais pas avec toi, Jean-Pierre.

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2 août 2006 3 02 /08 /août /2006 11:12
- Alors ton week-end, raconte… C’était bien ?
- J’étais en Bretagne nord. C’était fabuleux.
- Vous avez bougé un peu ?
- Oui, un peu de plongée, beaucoup d’apnée. Et une boîte aussi…. C'était... C’est tout de même terrible la consanguinité dans cette région… Pire qu’ici.
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1 août 2006 2 01 /08 /août /2006 19:18

- Ca fait quoi de baiser avec un fantôme ?

- Ca fait froid dans le dos !

Alors, autant t'habituer tout de suite car tu as quinze jours à tenir, autant dire une éternité. Vive le diable (au corps), avec ou sans détail, il est toujours plus chaud, lui. Bonne cani-cul-e à tous.

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31 juillet 2006 1 31 /07 /juillet /2006 23:05
Je serais bien rester un siècle ou deux de plus, là, à cette table avec toi au bord de l'eau. Je serais bien encore rester une heure ou deux de plus, là, dans tes bras, à deviner tes points de suspension.
Que je jette aujourd'hui à tes pieds. En messages cachés. En mots doux comme des caresses. De tes mains comme des volutes. Des miennes comme une déclaration.
Tu as le goût amer de ce qu'on va trop aimer.
Mais tu as le coeur écorché, les yeux mordus. Des cailloux dans le ventre. A la recherche de quelque chose qui m'échappe. Que je veux toucher. Comprendre. Et prendre. A bras le corps. 
On s'apprendra... Je te promets. On se couchera pour se comprendre. Et on baisera l'éternité...
Tu sais, je t'attends depuis mille ans.... Et aujourd'hui je fais l'amour à la vie...
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31 juillet 2006 1 31 /07 /juillet /2006 21:46

Allez tiens, puisque c'est l'été,

Puisque, sur ce blog, nous cultivons le monopole du mauvais goût

Parce que je ne veux surtout pas être accusée de plagiat

Parce qu'on m'a demandé du vert et du marron

Et qu'un soir de semaine avec trois bières dans le pif, je ne peux guère faire mieux,

Je vous balance une nouvelle déco toute fraîche

Et parce que je veux faire mieux que Laora,

je vous donne ça pour vous occuper, vous qui bossez....

 

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