...dans mon lit réunies
Mon âme soeur, mon égérie
Glamours et sexys
Comme il n'y a que la vérité qui compte et qu'un blog c'est pas que fait pour raconter son nombril, je m'en vais donc vous expliquer comment j'ai réussi cet exploit maxi égoteux de mettre toutes les femmes de ma vie dans mon lit. Pas vraiment toutes non j'exagère d'un poil de sein mais attendez, je compte sur mes doigts. Une. Deux. Deux d'un coup, avouez, c'est pas mal quand même et pas parmi celles qui auront le moins compté. Attention, grand égotage là.
Donc tout a commencé samedi entre le goûter et l'apéro.
Non non non.. en fait, si y on réfléchit bien, ça a commencé bien avant. Quelque part vers 1999. Plus exactement le 8 mai 2001. Mais là, je n'aurai pas assez de ma journée de boulot pour vous raconter. Vaut mieux faire court, faire un bond jusqu'à l'automne dernier et revenir à samedi soir.
Samedi soir donc, Itsme Anonymette the famous the one the unique avait décidé de nous rendre une petite visite là-bas dans la maison bleue adossée à la colline là où on vient à pied là où on ne frappe pas. Et là-bas, ce week-end, c'était the place to be. Car les femmes de ma vie, mon âme soeur et mon égérie avaient décidé de devenir les meilleures amies. Et elles ont réussi les bougresses. Copines comme cochons les bougresses. D'un coup, ça devient beaucoup plus facile de casser de la Glorynette, plus facile pour compter ses défauts et rire dans son dos. Ah la bonne blague. Mais Glory, elle avait le beau jeu, alors elle a même pas fait de colère, elle a rouspété sur rien, bien au contraire, elle a juste profité de la chance qu'elle avait d'avoir deux femmes comme ça dans sa vie. Car, dans ma vraie de fille en plastique rose, ça a été un vrai bonheur de les voir rire toutes les deux, de les voir discuter, de les voir danser.
Car samedi soir, là-bas avec les poitevines de poitrine, ça a été la boum du siècle. Le Sixties d'un coup transformé en Stade de France. Manquait plus que les trompettes et les majorettes pour annoncer l'événement. Pendant trois heures, vas-y que ça techtonne, que ça madisonne, que ça reggaetone, que ça très mignonne surtout. Très bonnes aussi. Et Glory elle était pas peu fière de voir ses deux chéries s'envoyer en l'air sur le dancefloor. C'était un peu comme le grand concours annuel du tee-shirt mouillé, le concours du plus beau coup de rein, des plus beaux seins. C'était le spectacle à ne pas manquer.
Il faisait beau, ça sentait bon le printemps. Les apéros étaient multiples, multicolores. Les coeurs étaient roses sur les marque-pages, le vin était rouge sur les joues, les papillons bleus sur les épaules. Et moi j'étais aux anges. J'ai même vécu un moment de pur surréalisme le lendemain matin. Quelle belle charité laïque de la part de Glory, n'est-ce pas, que de laisser partager son lit aux femmes de sa vie. Même si c'était pas exactement son lit mais celui de sa femme, même si aujourd'hui la femme de sa vie n'est plus celle qui l'était. Mais chut, keep secret, je n'en dirais pas plus, car la vérité n'est pas vraiment là mais juste ici et vous n'aviez qu'à être là, bande de bougresses.
Puis paf le chien l'automne est revenu. Sans crier gare. Les nez coulent, les yeux gouttent. La météo, ça va ça vient. Finalement c'est comme les filles dans mon lit... Je sens que je vais me faire taper dessus là...