Ouais, comme moi vous vous dites ... hein ... qu'il était grand temps que je prenne internet, au moins pour vous montrer ce qu'on fait le week-end, dans Ma baignoire ...
Glory Hole :
asociale, grande gueule impulsive au regard noir, elle n'aime pas les gens et ils le lui rendent bien.
Patsy : tombée pour la France.
Ce blog parle certainement de toi. Ou pas....
Ce blog parle surtout pour ne rien dire...
Ouais, comme moi vous vous dites ... hein ... qu'il était grand temps que je prenne internet, au moins pour vous montrer ce qu'on fait le week-end, dans Ma baignoire ...
Glory : Dire qu'on misait tout sur le printemps.
Patsy : Oui, ça a marché mais l'été on se l'est pris en plein gueule...
Merci les filles...
De face, une catastrophe.
De profil, une calamité
De côté, un désastre.
Je peux me regarder sous toutes les coutures et épuiser le dictionnaire des synonymes, j'ai une gueule d'huitre bouffée par un hamster lui-même bouffé par un éléphant... Dentiste, mon amour.... Juste au moment où je commençais à retrouver une vie sexuelle.... J'interdis les commentaires sur cet article... ggrrr....
De dos, non, non, ça va.
Tu rigoles mais quand le réveil sonne je ne tombe que sur de la musique, les journalistes sont même pas levés. Bientôt je me reveillerai avec Macha Béranger vous allez voir. Alors j'éteins la radio et je me lève. Tu rigoles mais si j'ouvre mes volets c'est le lampadaire d'en face qui m'explose les yeux, et qui se marre. Oui, rigole, mais quand j'allume la Tv et que je regarde ma cafetière - ou l'inverse - hé bien je tombe sur Les Mots de Minuit de Philippe Lefait ... Alors dans le doute je regarde une huitième fois la pendule ... non, il est bien 5h10 ... J'ai le temps. A cette heure, y a moins de clampins sur la route, je-prends-mon-temps. Et puis j'arrive toujours en avance au taf, et puis je me fais avoir, les bras croisés dans les couloirs, y a toujours un chef pour m'embarquer dans sa dream team cremerie ou bazar. Ce matin je le sais, je vais mettre pour trois siècles de crème anti-âge en rayon. Quand je finirai à 12h00 on sera sous Louis XIV tellement j'en aurai mis partout dans les rayons, de l'anti-âge, des rajeunissants en 15 jours, en 2'30, du collagène, des crèmes Bonne Mine, des secrets beauté 3 en 1 /je bronze/je maigris/j'ai une mine éclatante/ ... et pourtant j'ai toujours la tronche de Raymonde Bidochon.
Bon ça fait une heure que je suis sous la douche à vous raconter ma vie, si je m'activais un peu ...
En bas ma rue est bloquée par un camion de livraison. Pas grave, je fais un détour. Tiens, les boueux, merde, je fais comment pour passer ... j'attends. Allez je passe par la gare pour gagner du temps. Putain les balayeurs sont pleins'balais, il est six heures ... et j'ai ... oh là! j'ai presque pas sommeil ...
Quelque part samedi dernier au cours d'une soirée innarrable :
- Lâche moi, gros lourd, de toutes façons, je suis lesbienne.
- Ah bah euh on ne dirait pas.
....!!!!?????!!!!!.....
Aurais-je, par la plus grande mégarde, omis de l'écrire sur mon front en sortant ? Mille excuses, du fond du coeur, je suis vraiment désolée....
Un peu de muzik pour partir en week-end. Auto-radio branché sur le freakytarecords
Productions Freaky Doll
Les Zomos c'est que des pédés = Pollution morale
Sois honnête, ce n'est pas évident et c'est bien légitime, ça fait plus de trois semaines que tu es ici, tu as rempli ta mission, tu as fait ton boulot, Glory. On t'avait demandé d'aller dans une usine pour finir de la liquider, une belle usine comme on n'en fait plus, 500 pékins sur des chaînes de montage, tous répétant chaque jour depuis 30 ans les mêmes gestes mécaniquement, inlassablement, pour un salaire de misère, 500 matricules cousus sur les blouses bleues, 500 anonymes sous-payés, exploités, qui, à la sortie, n'ont aucune chance. Aucun cellule de reclassement, aucun plan de formation, aucune réforme ne leur sera vraiment utile, c'est trop tard, ils savent qu'ils sont trop vieux à 50 ans, trop usés, trop formatés, ils savent qu'ils ne sont rien. Abusés durant des années, sacrifiés sur l'autel des bénéfices d'un grand groupe industriel, ils vont venir gonfler pendant quelques temps les statistiques du chômage avant qu'on ne les sorte définitivement du circuit et n'apparaissent plus nulle part sauf dans les fichiers de la Banque de France. L'usine est vide, 3000 m² de locaux déserts, ça ferait un bel endroit pour faire la fête, c'est très moderne finalement, très hype, du béton gris du sol au plafond, de grandes poutres métalliques qui montent jusqu'aux fenêtres, des rails sur le sol, mais les machines ont disparu, revendues déjà ou mises au rebut. Allez, tu leur as calculé leurs indemnités en arrondissant aux centimes supérieurs, tu leur as remis leurs derniers bulletins de salaire en gonflant les chiffres quand c'était possible, tu as rempli ta mission, Glory, tu n'y es pour rien, tu n'es rien ni personne toi non plus....
Je viens de boire un grand verre de vin. Je le sens se distiller peu a peu en moi. Je suis prete. Prete a quoi au juste? A raviver un peu la blessure que j’ai au coeur, aux tripes,
Tout etait tellement parfait. Certes, il y avait la distance, putain de distance, l’ironie d’habiter dans la meme ville, Portland, mais dans deux etats differents, tout bonnement opposes…putain d’ironie. Mais ca marchait…on s’aimait passionnement pendant quelques jours, sans jamais quitter la chambre, on se sussurait des mots d’amour, en francais, en anglais, peu importe puisqu’on etait l’amour, un, pur, parfait…
Comment en sommes-nous arrives la? Pourquoi m’a t’il dit tous ces mots pour me laisser, comme une ame en peine? Pourquoi m’a t’il demandee en marriage, glisse un diamant au doigt pour me faire descendre aux Enfers trois jours après?? Je ne comprends pas. Je ne
Je suis en colere. J’ai mal. Mal d’’etre passé de tout a rien. Mal de me dire qu’il etait mon avenir et que sans lui, les choses n’ont plus de sens. Mal de me dire que je pourrais mendier son retour, lui manger dans la main, mal de me dire que je suis faible…
Mais c’est lui le lache, l’egoiste, le bourreau, l’homme. Celui qui m’a tout donne puis tout repris. Je n’ai plus rien, que mes yeux pour pleurer et des souvenirs, o ces souvenirs…
Je meurs de ne pas le voir, de ne pas le sentir, le toucher, l’entendre…je meurs d’avoir ce putain de telephone pres de moi sans que son nom ne s’affiche…
Je dois me ressaisir. Oublier. L’oublier. Au moins pour quelque temps, le temps de panser mes plaies.
Je suis une femme forte.