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  • : Je suis sage, je joue avec mes copines.
  • : Glory Hole : asociale, grande gueule impulsive au regard noir, elle n'aime pas les gens et ils le lui rendent bien. Patsy "see you in Aspen" : libraire bordélique et Riot grrl, elle est engagée dans des combats auxquels on y entend rien.
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scum scum scum


Glory Hole :

asociale, grande gueule impulsive au regard noir, elle n'aime pas les gens et ils le lui rendent bien.
Patsy : tombée pour la France.

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Ce blog parle certainement de toi. Ou pas....
Ce blog parle surtout pour ne rien dire...

20 septembre 2006 3 20 /09 /septembre /2006 16:17

 

Ouais, comme moi vous vous dites ... hein ... qu'il était grand temps que je prenne internet, au moins pour vous montrer ce qu'on fait le week-end, dans Ma baignoire ...

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5 juillet 2006 3 05 /07 /juillet /2006 16:43

Glory : Dire qu'on misait tout sur le printemps.

Patsy : Oui, ça a marché mais l'été on se l'est pris en plein gueule...

Merci les filles...

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4 juillet 2006 2 04 /07 /juillet /2006 18:08
* Special Kacededi to Casper
Cher Monsieur Robert, Cher Monsieur Larousse et autres confrères qui tenteraient de s'imposer dans ce trust de la définition,
Je vous adresse ces quelques lignes, afin de vous suggérer quelques idées dans la préparation de votre nouvelle édition de poche, qui, faut-il le rappeler, tient difficilement dans la poche, surtout dans les poches des pantalons taille basse. Sûrement le poids des mots (le poids des maux hi hi, tous dans le non-dit oh oh)  ! Il est en effet quelques mots qu'il serait peut-être opportun de retirer de votre prochaine édition illustrée  Oh, je sais, il est de votre devoir d’intégrer tous les néologismes. Mais vous seriez bien inspirés si vous procédiez au retrait des illogismes qui sont désormais pléthores dans vos dictionnaires.
Du grand nombre de mots que j'ai répertoriés (si vous les retirez tous, vos dictionnaires finiront par vraiment tenir dans la poche, donc sachons rester exhaustif), vous trouverez ci-dessous une première courte sélection.
Nous vous saurions gré de bien vouloir retirer en premier lieu les mots qui sont désormais vides de sens, tels « socialiste » ou « gaulliste ».
Retirez dans la même logique les mots « la droite et la gauche» qui sont aujourd'hui quasiment synonymes. Vive Vas chier Ségolène Sarkosy, avons-nous même pu entendre certains soirs de juin en Bretagne. N'hésitez donc pas à innover en rebaptisant ce mouvement « La Drauche » ou « la Gautre », nous vous laissons le choix du mot. Quant à nous, ça nous évitera de belles engueulades discussions sur la plage abandonnée quelque soir trop arrosé.
Pour finir, et il s'agit là d'une requête personnelle, pourriez-vous supprimer le mot « amour » et ne pas le remplacer ?
Je me tiens à votre entière disposition pour vous apporter mon aide précieuse dans les éditions à venir.
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21 juin 2006 3 21 /06 /juin /2006 16:36
Je veux dérégler mon horloge biologique, dormir quand il fait jour et jouir quand il fait nuit. Je veux n'aimer l'aube que parce qu’elle est le crépuscule de mes nuits. Je veux respirer les pots d'échappements et retrouver dans les gaz carboniques l’odeur des roses d’Eros. Je veux acheter une cartouche de « fumer tue » sans filtre. Je veux m’enivrer d’un mauvais pinard, de ceux qui cognent dans la tête au réveil et boire dans mon verre le layon d’entre tes jambes. Je veux malmener mes globules blancs, rouges et rosés. Je veux torpiller mes artères à coup de confit de canard et flirter avec l'accident vasculaire. Je veux abuser de mon corps et de celui des autres. Privatiser mon corps, pour que chaque actionnaire s'en approprie un bout. Entrez dans mon capital maintenant ! La valeur attend le nombre des années pour dégringoler. Je veux prendre ma route à contre sens du bon sens !
Que ceux qui m’aiment me suivent. On est déjà bien parti !
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23 mai 2006 2 23 /05 /mai /2006 15:28

De face, une catastrophe.

De profil, une calamité

De côté, un désastre.

Je peux me regarder sous toutes les coutures et épuiser le dictionnaire des synonymes, j'ai une gueule d'huitre bouffée par un hamster lui-même bouffé par un éléphant... Dentiste, mon amour.... Juste au moment où je commençais à retrouver une vie sexuelle.... J'interdis les commentaires sur cet article... ggrrr....

De dos, non, non, ça va.

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14 mai 2006 7 14 /05 /mai /2006 14:45

Tu rigoles mais quand le réveil sonne je ne tombe que sur de la musique, les journalistes sont même pas levés. Bientôt je me reveillerai avec Macha Béranger vous allez voir. Alors j'éteins la radio et je me lève. Tu rigoles mais si j'ouvre mes volets c'est le lampadaire d'en face qui m'explose les yeux, et qui se marre. Oui, rigole, mais quand j'allume la Tv et que je regarde ma cafetière - ou l'inverse - hé bien je tombe sur Les Mots de Minuit de Philippe Lefait ... Alors dans le doute je regarde une huitième fois la pendule ... non, il est bien 5h10 ... J'ai le temps. A cette heure, y a moins de clampins sur la route, je-prends-mon-temps. Et puis j'arrive toujours en avance au taf, et puis je me fais avoir, les bras croisés dans les couloirs, y a toujours un chef pour m'embarquer dans sa dream team cremerie ou bazar. Ce matin je le sais, je vais mettre pour trois siècles de crème anti-âge en rayon. Quand je finirai à 12h00 on sera sous Louis XIV tellement j'en aurai mis partout dans les rayons, de l'anti-âge, des rajeunissants en 15 jours, en 2'30, du collagène, des crèmes Bonne Mine, des secrets beauté 3 en 1 /je bronze/je maigris/j'ai une mine éclatante/ ... et pourtant j'ai toujours la tronche de Raymonde Bidochon.

Bon ça fait une heure que je suis sous la douche à vous raconter ma vie, si je m'activais un peu ...

 En bas ma rue est bloquée par un camion de livraison. Pas grave, je fais un détour. Tiens, les boueux, merde, je fais comment pour passer ... j'attends. Allez je passe par la gare pour gagner du temps. Putain les balayeurs sont pleins'balais, il est six heures ... et j'ai ... oh là! j'ai presque pas sommeil ...

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5 mai 2006 5 05 /05 /mai /2006 13:07

Quelque part samedi dernier au cours d'une soirée innarrable :

- Lâche moi, gros lourd, de toutes façons, je suis lesbienne.

- Ah bah euh on ne dirait pas.

....!!!!?????!!!!!.....

Aurais-je, par la plus grande mégarde, omis de l'écrire sur mon front en sortant ? Mille excuses, du fond du coeur, je suis vraiment désolée....

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29 avril 2006 6 29 /04 /avril /2006 14:24

Un peu de muzik pour partir en week-end. Auto-radio branché sur le freakytarecords

Productions Freaky Doll 

Les Zomos c'est que des pédés = Pollution morale

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25 avril 2006 2 25 /04 /avril /2006 10:16

Sois honnête, ce n'est pas évident et c'est bien légitime, ça fait plus de trois semaines que tu es ici, tu as rempli ta mission, tu as fait ton boulot, Glory. On t'avait demandé d'aller dans une usine pour finir de la liquider, une belle usine comme on n'en fait plus, 500 pékins sur des chaînes de montage, tous répétant chaque jour depuis 30 ans les mêmes gestes mécaniquement, inlassablement, pour un salaire de misère, 500 matricules cousus sur les blouses bleues, 500 anonymes sous-payés, exploités, qui, à la sortie, n'ont aucune chance. Aucun cellule de reclassement, aucun plan de formation, aucune réforme ne leur sera vraiment utile, c'est trop tard, ils savent qu'ils sont trop vieux à 50 ans, trop usés, trop formatés, ils savent qu'ils ne sont rien. Abusés durant des années, sacrifiés sur l'autel des bénéfices d'un grand groupe industriel, ils vont venir gonfler pendant quelques temps les statistiques du chômage avant qu'on ne les sorte définitivement du circuit et n'apparaissent plus nulle part sauf dans les fichiers de la Banque de France. L'usine est vide, 3000 m² de locaux déserts, ça ferait un bel endroit pour faire la fête, c'est très moderne finalement, très hype, du béton gris du sol au plafond, de grandes poutres métalliques qui montent jusqu'aux fenêtres, des rails sur le sol, mais les machines ont disparu, revendues déjà ou mises au rebut. Allez, tu leur as calculé leurs indemnités en arrondissant aux centimes supérieurs, tu leur as remis leurs derniers bulletins de salaire en gonflant les chiffres quand c'était possible, tu as rempli ta mission, Glory, tu n'y es pour rien, tu n'es rien ni personne toi non plus....

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20 mars 2006 1 20 /03 /mars /2006 00:00

Je viens de boire un grand verre de vin. Je le sens se distiller peu a peu en moi. Je suis prete. Prete a quoi au juste? A raviver un peu la blessure que j’ai au coeur, aux tripes, celle que je porte au plus profond, qui ne me laisse jamais tranquille. La blessure d’avoir trop aime mais surtout celle d’avoir ete naïve, trop peut-etre, d’avoir cru que cette fois, c’etait la bonne…Non, mais quelle conne!  

Tout etait tellement parfait. Certes, il y avait la distance, putain de distance, l’ironie d’habiter dans la meme ville, Portland, mais dans deux etats differents, tout bonnement opposes…putain d’ironie. Mais ca marchait…on s’aimait passionnement pendant quelques jours, sans jamais quitter la chambre, on se sussurait des mots d’amour, en francais, en anglais, peu importe puisqu’on etait l’amour, un, pur, parfait…  

Comment en sommes-nous arrives la? Pourquoi m’a t’il dit tous ces mots pour me laisser, comme une ame en peine? Pourquoi m’a t’il demandee en marriage, glisse un diamant au doigt pour me faire descendre aux Enfers trois jours après?? Je ne comprends pas. Je ne sais plus. Je ne sais plus rien. 

Je suis en colere. J’ai mal. Mal d’’etre passé de tout a rien. Mal de me dire qu’il etait mon avenir et que sans lui, les choses n’ont plus de sens. Mal de me dire que je pourrais mendier son retour, lui manger dans la main, mal de me dire que je suis faible…  

Mais c’est lui le lache, l’egoiste, le bourreau, l’homme. Celui qui m’a tout donne puis tout repris. Je n’ai plus rien, que mes yeux pour pleurer et des souvenirs, o ces souvenirs…  

Je meurs de ne pas le voir, de ne pas le sentir, le toucher, l’entendre…je meurs d’avoir ce putain de telephone pres de moi sans que son nom ne s’affiche…  

Je dois me ressaisir. Oublier. L’oublier. Au moins pour quelque temps, le temps de panser mes plaies. 

Je suis une femme forte.  

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